先说一下背景,来法国5年,Ecole d'Ingénieur Bac+5 (INSA)。在学校做过一些Projets和TP,大四暑假在德国实习,目前在巴黎做大五的Stage d'Ingénieur。
申请的是ESSEC的Mastère Spécialisé,专业是Management des Systèmes d'Informations en Réseaux.不过我不是计算机专业的,但是比较感兴趣,希望能学习SI并且利用SI来方便管理。这个formation是alternance的,比较看中这一点。面完感觉一般般,来分享一些经验攒攒RP!话不多说了。
面试的convocation是从下午13-16点。我大概12点35就到了accueil,接待的人让我先去休息区坐一坐,吃点点心喝点咖啡。那里也有一些要面试的学生,都是manangement的MS,但不全是一个专业。大家穿得都很professional。
到了13点,接待处的人让我们来拿自己的面试安排,我看了我专业下午面试的有3个人,分别被安排在14点、15点和16点开始。我是15点。首先13点10分和一群学生去一个教室,负责MS的directeur过来跟我们打个招呼顺便介绍介绍,这个directeur不是法国人,口音也比较重,不过人看起来非常nice。他强调说我们被招来面试都是已经admissible/shortlisted的,这证明我们的背景中是有让ESSEC感到interesting的部分,所以面试的时候不用紧张,尽可能地展现出自己的personality就好了。聊了20分钟之后,大家回到休息区,与一个学长聊天,他给我们讲讲在ESSEC的生活和学习,听他说MS的课程还是很重的,他说刚来的第一个月是vacance,但是之后的课很多,一天9h。上到后半学期的时候课会稍微少一点,更多的时间用来做一些projet和devoir。很快就到了14点,3个学长加学姐带我们参观学校,ESSEC的校区虽然小,但是五脏俱全,也非常漂亮,餐厅、图书馆、体育馆都非常不错,学校里的学生也很多,非常热闹,而且外国人不少,经常能听到英语。参观完一圈之后,时间到了14点30分。
ESSEC别的项目我不清楚,但是MS的话面试中有一个任务,就是他会提前30分钟给你一篇材料,材料内容与申请的专业相关。你需要在30分钟内读完这份材料,准备一个oral。在面试的开头,话5-10分钟时间来对文章内容做一个总结,并谈谈自己对材料内容的看法和观点。这是之前一直让我头疼的地方,首先这个东西不好提前准备,顶多只能搜搜专业的相关信息,方便说的时候利用。另外我不是这个专业的,所以了解的也不多,吹牛都比较吃力。当时还是挺紧张的。后来材料发下来了,我的材料一共有4页纸,全法语,是两篇讲信息系统的文章。当时时间也比较紧,我读法语文章也没那么快,只能硬着头皮上了。负责人会给你一张白纸,你可以在纸上做做总结。30分钟很快就过去了,我大概总结了一下文章的要点,就前往面试的小教室了。教室门口两张椅子,我看窗口里前一位学生还在进行面试,我就在门口坐下来继续看材料,想想自己要说什么。过了一会儿,我之前的那个学生面完出来了,我问他怎么样,他说还不错,说面试的jury人都挺不错的,说了几句他就离开了。小教室里出来一个人告诉我说让我再等等5分钟(应该是要事先过一下我的材料)。
过了一会儿我便被叫进去了,小教室里有3个人,分别问好。两个老头是ParisTelecom教Info的老师,一个非常gentil,另一个不知道为什么总是板着脸,看起来有点恐怖。另外一个比较年轻,他说他是上一届的学生。面试开始,首先就是让我做一下材料的总结以及个人观点,我就把我总结的东西一条条说了,观点是胡乱瞎扯的,就说了说自己很单纯的想法。不知道他们怎么想……我把他们问的一些问题写在下面:
-你是怎么来法国的?什么时候来的?
-为什么在Ecole d'Ing选这个专业?
-踏入职场生涯后最最理想的工作是什么?
-为什么想申请这个专业?
-在法国5年中让你最印象深刻,最有感触的事情?
-在之前那个城市的生活如何?
-上MS价格不菲,你是准备如何解决finance的问题的? -你有没有参与组织过一些集体活动? -你对以后怎么打算的,是想留在法国,回到中国,还是怎样? -申请这个专业之前,有没有联系过以前的学生? -你跟你的法国同学们关系如何,你是在中国人的圈子里很封闭,还是会融入学校生活?(这个是那个学长问的,他说因为在他之前的工程师学校里有不少中国人,他发现那些中国人只局限在自己的圈子里交往,他想跟那些中国人交流都没有办法)
-我在简历上有些曾经在淘宝上开店的经历,那个学长就问我整个的过程,看起来他们很感兴趣。
……
差不多就这些了,如果有想起来新的我再补充。
之后他们问我有没有问题。我主要说了几个:
1. brochure上说这个专业promo的平均年龄有30岁,我就问是不是jeune diplomé比较少。他们说其实是两极化,一些比较jeune的,还有大龄的,2、30年工作经验的,因此平均年龄被拉高了。
2. 以前有没有中国学生。他们说很久以前好像有一个,但不是很多,有过越南人韩国人等。
3. 我是学能源的,我就问我不是info专业的学生,学这个MS会不会有困难,需不需要做哪些准备工作。他们说这个MS主要还是偏管理方面的,但是如果info基础薄弱的话可能会有些问题。那个比较nice的老头给我的建议就是找一个好的entreprise d'accueil(做alternance的),尤其是要“valoriser votre première formation en énergie”,因为如果info薄弱,就要体现出之前能源专业的优势。因此找公司的话可以找能源领域的如EDF、GDF等。那个学长然后突然想起来说他们届有一个同学现在已经毕业就在EDF核能领域工作,他顺手就把那个学长的联系方式给我了,如果要找alternance可以试试联系他。(ESSEC的reseau还是很强的)
面完跟他们道别就离开了。
Over.
附面试前给我的两篇文章:
Quatre points essentiels pour que les DSI et DSSI travaillent ensemble à (mieux) répondre aux attentes de l'entreprise
Andrew Rose - Analyste principal chez Forrester Research
(05/05/2014)Les DSI se trouvent face à des dirigeants d'entreprise et des utilisateurs finaux de plus en plus enclins à s'impliquer dans la technologie. Cela n'est pas sans conséquences, notamment en matière de sécurité.
1) Établir des priorités de risques et de problèmes de manière sélective
Il semble que la tempête ne soit pas encore terminée pour les DSSI. Ils doivent cependant arrêter d'alerter leur DSI et leur chef d'entreprise au moindre risque. Au contraire, les DSSI doivent concevoir un modèle simple d'appétit pour le risque qui déclenche des actions prédéfinies suivant le niveau d'alerte, et qui n'implique les autres membres de l'entreprise qu'en cas de nécessité. Les DSSI doivent endosser la responsabilité de la gestion quotidienne des risques sans déclencher d'alarme et sans provoquer d'interruption ; ils doivent identifier et éviter la frénésie et les modes et rattacher tous les conseils aux objectifs de l'entreprise.
2) Utiliser les compétences de l'entreprise pour forger des solutions et les « socialiser »
Les DSI sont frustrés que les responsables de la sécurité et des risques leur apportent trop souvent des problèmes et non des solutions. Les DSSI doivent corriger cela en tirant profit du développement des connexions et des connaissances de l'entreprise, et en se réinventant en architectes des solutions. Ils doivent comprendre les problèmes et leurs conséquences au sein de l'entreprise en communiquant davantage et plus souvent, puis en proposant une solution à leurs collègues.
3) Réagir rapidement aux mauvaises nouvelles
S'il est important de disposer de solutions «socialisées », les DSI ont indiqué également qu'ils avaient besoin d'un déploiement rapide des processus de triage et de réponse d'urgence, le cas échéant. Dans le paysage actuel des menaces, chaque entreprise devrait « prévoir les défaillances ». En effet, disposer d'un plan solide, testé et approuvé par tous les principaux acteurs signifie qu'en temps de crise, tout le monde sait quoi faire. Les DSSI doivent préparer ce plan afin d'être prêts en cas de crise.
4) Anticiper l'innovation
De nombreux DSI ont décrit des pratiques de sécurité et de risques qui sont un frein constant aux idées. Développer une collaboration franche et une pensée innovante peut transformer ces obstacles en perfectionnements, propositions et réorientations, ce qui éviterait un cycle de projet entrecoupé, frustrant et onéreux. Les DSI attendent des DSSI qu'ils restent au fait des rapides changements technologiques, qu'ils s'imposent lors des comités d'innovation et dans chaque projet et qu'ils travaillent davantage à l'ajout de valeur pragmatique.
Conséquence : seuls ceux qui s'adaptent survivent
Pour répondre aux exigences du marché actuel, les DSI ont besoin d'une équipe qui comprend les défis économiques. Elle doit être capable de faire avancer la technologie et de s'adapter à la rupture numérique, voire de la créer ; le DSSI est un membre essentiel de cette équipe. Les DSSI qui aspirent à la réussite doivent soutenir leurs responsables en développant des outils et des compétences au-delà de l'aspect purement technique. Ils doivent repenser leur attitude face aux risques et privilégier la pensée stratégique, les solutions créatives et l'engagement collaboratif afin d'avancer, et ne pas simplement survivre.
Six questions sur le phénomène "Bring your own device" Par Thierry Lévy-Abégnoli le 15/06/2011 - indexel.net
Initialement subi par l'entreprise, le phénomène "Bring your own device" ou "apportez votre appareil personnel" devient une opportunité, à condition de l'encadrer aux niveaux sécurité, financier et juridique. |
1. Quelle est l'origine du BYOD ?Le phénomène "bring your own device" ou "apportez votre propre appareil", est né de l'engouement du grand public pour les smartphones et les tablettes. Il a été accentué par la crise. "Nombre d'employeurs ont restreint l'usage personnel du mobile professionnel ou ont arrêté de fournir gratuitement des smartphones",explique Antoine Marcou, expert practice télécoms & innovation chez Solucom. Dès lors, les employés, frustrés par l'écart entre l'ergonomie du mobile fourni par l'entreprise et celle de leur iPhone personnel, ont utilisé ce dernier pour un usage professionnel. "Pris de court par ce phénomène fulgurant, nos clients s'inquiètent de l'arrivée massive d'objets incontrôlés dans leur entreprise",constate Jean-Michel Craye, responsable de la stratégie pour les services à l'utilisateur chez Orange Business Services. 2. Comment détecter le phénomène ?Certains utilisateurs insèrent, dans leur smartphone personnel, la puce du téléphone professionnel. "L'entreprise constate alors une évolution des usages et une augmentation de la consommation, donc de la facture mobile", explique Jean-Michel Craye. D'autres demandent en toute innocence au support technique comment se connecter à la messagerie à partir de leur smartphone. Enfin, les jeunes générations paramètrent eux-mêmes ce smartphone pour accéder aux applications de l'entreprise, parfois en contournant les protections. "Cela se voit par l'analyse du trafic", ajoute Jean-Michel Craye. 3. Est-ce une opportunité pour l'entreprise ?Le phénomène permet l'introduction, pour des usages professionnels, de terminaux sophistiqués et d'applications pouvant apporter une réelle valeur à l'entreprise. "Les employés assurent un rôle de prescripteur auprès de leur management, par exemple en proposant de tester la tablette, en réunion pour la prise de notes, ou lors de présentations chez des clients", cite Antoine Marcou (photo). D'autre part, l'entreprise a longtemps reproché aux utilisateurs de ne pas être formés aux technologies de l'information. "Depuis qu'ils les utilisent pour leur usage personnel, les problèmes de formation sont en partie réglés",explique Antoine Marcou. De plus, le BYOD incite à décloisonner les sphères professionnelles et personnelles, ce qui peut être source de nouveaux partenariats ou de prospection. Enfin, l'utilisateur prend davantage soin du terminal, puisque c'est le sien. 4. Les entreprises doivent-elle le craindre ?Le BYOD pose des questions de sécurité de l'accès au système d'information, de risque d'introduction de codes malveillants et de fuites de données. À ce titre, la crainte principale, c'est que des informations stratégiques soient stockées en local sur l'appareil. "Les tablettes posent des questions supplémentaires car elles permettent un accès plus large aux documents stockés sur les serveurs",explique Antoine Marcou. Très classiquement, la maîtrise de la sécurité impose l'identification et l'authentification des utilisateurs, le contrôle des configurations et le chiffrement des données stockées et les flux. Or, l'hétérogénéité inhérente au BYOD complique ces tâches. Il est donc conseillé d'établir une liste de terminaux autorisés et d'adopter une solution sur étagère multi-OS, comme Afaria de Sybase, ou Good de Good Technology. 5. Quelles sont les questions juridiques ?Il existe d'autres craintes, comme celle d'usages illicites de l'accès internet à partir du réseau de l'entreprise, donc sous la responsabilité de celle-ci. À l'inverse, l'employé peut craindre pour sa vie privée. "Sans créer une barrière franche entre usage professionnel et personnel, il faut définir un cadre juridique pour éviter de faire courir des risques à l'entreprise ou à l'employé", met en garde Jean-Michel Craye (photo). Il s'agit de préciser si l'entreprise a le droit de tracer ses employés, d'assurer la protection de ses données personnelles, ou encore de dégager la responsabilité de l'entreprise en cas d'usage illicite. Cela passe notamment par une modification de la charte d'utilisation de l'informatique ou du contrat de travail. 6. Comment répartir les coûts ?Même si l'utilisateur finance son propre terminal, le BYOD est source de coûts, que ce soit au niveau de la facture télécom ou de l'impact sur l'infrastructure de l'entreprise. Dès lors que celle-ci considère que le phénomène représente une valeur ajoutée ou qu'il faut le canaliser, elle doit réfléchir au partage des coûts."Soit l'entreprise dédommagera l'utilisateur en considérant qu'il apporte le terminal, soit l'utilisateur participera aux frais télécom car il utilisera partiellement le forfait professionnel pour son usage personnel", analyse Jean-Michel Craye. Certaines entreprises règlent le problème en achetant le smartphone de l'employé qui en fera officiellement un usage mixte, ce qui permettra d'en faciliter le contrôle. |